BIOGRAPHIE DU QUATUOR ANNESCI
30 ans d'histoire
et de valeurs humaines
Des conservatoires supérieurs de Genève, Berlin, Cologne et Paris, en passant par les conseils et l’apprentissage auprès du Quatuor Amadeus, d’Alain Meunier, d’Arpad Gerecz, d’Eberhard Feltz…, le Quatuor Annesci a bénéficié d’un enseignement musical sans pareil. Et c’est sur le terrain que la richesse s’agrandit : les amis d’enfance créent un orchestre de chambre, puis un café théâtre pendant leurs études. Les valeurs humaines, le plaisir de fonder l’unité dans la diversité s’inscrivent sur leurs partitions… Le quatuor se forme naturellement en 1988.
Que ce soit en école auprès des enfants, lors de stages, de masterclasses ou en entreprise sur le thème « musique et management », un concept novateur dont il est l’initiateur, le Quatuor Annesci développe un échange différent autour de la musique de chambre. C’est ici qu’il trouve son équilibre : dans la pluralité de ses activités artistiques et pédagogiques.
Le Quatuor Annesci joue sur un quatuor d’instruments réalisés par Patrick Robin, luthier de grand renom
Il a façonné chaque instrument dans un même érable de Bosnie, vieux de 600 ans. Seuls 2 autres quatuors à cordes au monde disposent d’instruments réalisés dans un même arbre.
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Les influences solaires du Quatuor Amadeus
nous ont apporté le sens de l’énergie et de la pensée musicale. Les influences russes d’Eberhard Feltz, le sens de la technique et de la philosophie. Et l’influence française d’Alain Meunier, le sens de l’esthétique et du style. Le Quatuor Annesci est né de toute cette richesse !
L’influence de Yehudi Menuhin et l’importance du prix de la fondation Menuhin obtenu en 1992
Une récompense attribuée au Quatuor Annesci pour avoir amené la musique là où elle ne va pas habituellement. Ce que nous faisons toujours aujourd’hui avec coeur.
De l’orchestre de chambre de notre adolescence en passant par un café théâtre pendant nos études, le plaisir de jouer ensemble n’a jamais cessé. En partageant tant de valeurs communes, il était naturel de créer le Quatuor Annesci en 1988.
DÉCOUVREZ LE QUATUOR ANNESCI
Hélène Dupont
Violon
« J’aime quand mon violon mène la danse puis s’abandonne sur les branches de l’arbre-mélodie pour passer la main, en un tournemain. Il étire les sept couleurs de l’arc-en-ciel, du rouge feu au violet sombre, tel un grand écart entre deux pôles que tout pourrait opposer, comme une passerelle d’humanité. Pour moi, tout est voyages, projets, défis et énergie, car, comme le disait Nelson Mandela : « l’impossible est…impossible, jusqu’à ce qu’on y arrive ».
Guillaume Quartenoud
Violoncelle
« Je vis une grande histoire d’amour, car mon violoncelle ne dévoile sa générosité que dans l’étreinte. Avec lui, je jongle avec les paradoxes : force tranquille et fragilité, puissance et subtilité, humour et pointes en pizzicato, fougue et douceur des « tiré-poussé » de mon archet. Mais j’aime aussi jouer avec mes pagaies lorsque mon kayak fend l’eau des rivières ou avec mes bâtons quand mes skis de fond glissent sur la neige ! Un peu « rock and drôle » tout ça, non ? »
Leonardo Tokumitsu
Alto
« J’aime mon alto. Je trouve que c’est l’instrument idéal de la connivence et de la complicité. Dans le quatuor, on dit qu’il m’a choisi pour que je puisse exprimer ma fantaisie, mon inventivité afin d’exprimer pleinement son vibrato. C’est sans doute vrai ! Avec ce vibrato, je me sens en harmonie totale avec l’univers, la terre et le ciel. Une harmonie que je retrouve dans ma pratique des arts martiaux. S’ouvrir au monde, s’enrichir de cultures diverses, cultiver la bienveillance sont des choses que j’adore. Tout comme jouer de la country music, quand mon emploi du temps le permet… »
François Jacquet
Violon
« J’aime chercher, fouiller, décrypter, transcrire la complexité de la partition pour en extraire sa substantifique moelle et la partager avec mes trois acolytes. On dit de moi que je suis l’archéologue ou le spéléologue. Ce n’est peut-être pas faux ! J’aime aussi me plonger dans les livres, la montagne « à l’ancienne » et me ressourcer dans mon chalet d’alpage en jouant… de l’accordéon. »